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 SNCASO 4050 Vautour IIB Replica

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2 participants
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jean-jacques PETIT
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jean-jacques PETIT


Localisation : Saint Pierre du Mont, 40280 Landes

SNCASO 4050 Vautour IIB Replica Empty
MessageSujet: SNCASO 4050 Vautour IIB Replica   SNCASO 4050 Vautour IIB Replica EmptyVen 8 Juin - 17:06

Bonjour à tous,

Vautour IIN 1/72 de Replica…

Ça fait quelques semaines que j’ai -enfin- terminé la maquette REPLICA du SNCASO 4050 Vautour IIN et j’avais envisagé d’en faire un débriefing pour Passion-ailes. Je m’y attelle donc.

Cette maquette m’avait été donnée par celui à qui elle était destinée, pour que je la monte. J’ai accepté par curiosité car j’en avais une en stock, offerte il y a quelques années.

Première impression.
A l’ouverture de la boîte, que du plaisir de voir un Vautour car, même au 1/72, il est assez gros. Les pièces miniatures, comme le train et autres déflecteurs de canons étaient en mauvais état : soit avec des bavures, soit cassées car la résine est fragile. Mais bon, avec la boîte à rabiot, ça n’était pas un obstacle.

Montage à sec

Le plaisir de l’œil tout d’abord… suivi par une impression désagréable : la maquette ne restituait pas l’élégance de l’avion. Ça tenait essentiellement au nez dont toute la partie en avant des ailes avait une section un peu trop large amenant un nez difforme qui alourdissait la silhouette.
Le plan de profondeur, mis en place, montrait qu’il allait être nécessaire de revoir les fixations. L’un des plans de profondeur était vrillé. Donc j’ai opté pour une solution simple, déjà utilisée pour un Crusader ESCI : une feuille de papier pliée en deux coupée aux dimensions du plan horizontal (profondeur, donc). L’avantage était d‘en faire autant que je voulais, et que je pouvais glisser un axe au milieu pour le maintien à l’horizontale des deux plans droite et gauche, avec un seul axe.

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Montage & raccords avant peinture d'apprêt de vérification. Ces vues montrent l'horreur et les corrections à apporter. En ce qui concerne ces deux vues, le problème essentiel saute aux yeux: la profondeur tout d'abord et la jonction ailes-fuselage.

Pour les ailes, il était nécessaire de percer les épaisseurs afin d’y glisser deux axes de maintien au fuselage. Rien de bien compliqué, sinon soigner le calage horizontal.
Le train d’atterrissage, bien que détaillé, demandait à être franchement renforcé pour éviter les mauvaises surprises tant au niveau des jambes de train que des axes tenant les roues. Un trombone taillé à la bonne longueur allait faire l’affaire pour l’axe des roues, d’autant qu’il ne dépassait pas beaucoup de l’avion et qu’une fois peint, l’illusion faisait le travail. En ce qui concerne le fut du train principal, la boîte à rabiot m’aida à trouver le diamètre approchant. Comme la jambe de train est quasiment entièrement masquée, pas de nœud au cerveau.
Les déflecteurs de gaz des canons : il fallait oublier les pièces de résines, incomplètement moulées et abîmées. Une feuille de papier pliée correctement, habillée selon la réalité donnerait l’allure voulue. Un coup de peinture alu, un collage à la colle à bois et le tour était joué.

Assemblage

L’assemblage demandait à rentrer dans le « dur ». En effet, le collage des éléments de cellule du fuselage, l’ajustement des ailes et plan fixe horizontal mettait en évidence qu’il allait falloir ajuster sérieusement le bazar pour que la maquette ait une allure potable avec une dose plus ou moins copieuse de mastic.
L’ajustement des ailes ne posait pas de problème majeur car il y avait de la matière pour le ponçage, les creux étant remplis au mastic fin. Deux axes avaient été mis en place pour chaque aile afin d’assurer le dièdre d’une part et le calage sur la cellule d’autre part. C’était le plus difficile, mais pas insurmontable, ne demandant que du tâtonnement et de la patience.
Une fois ceci réalisé, le ponçage « en gros » de la cellule pouvait commencer et, au besoin, le mastic fin corrigeait ce qui était nécessaire, surtout au niveau des karmans fuselage-voilure.
Le calage du plan fixe était plus délicat car, même avec une feuille de papier pliée en deux, l’épaisseur ne laissait que peu de place à l’approximation. Il était donc nécessaire de percer la dérive d’un trou (fin) correctement placé, devant accueillir l’axe et que celui-ci soit suffisamment long pour apporter la rigidité à l’ensemble des deux plans fixes, droit et gauche. Il était nécessaire de choisir le perçage de ce trou d’axe en positionnant à sec un des plans fixe afin de situer le meilleur endroit pour percer.
Une fois ceci fait, il fait trouver un axe qui s’enfilait dans le trou sans laisser de jeu afin que ça ne soit pas brinqueballant. J’ai opté pour un axe en bois, léger, qui pouvait être enfoncé en force, donc sans jeu. Une allumette a été choisie, le bois étant « mou », donc usinable à volonté avec du papier verre fin. Et des allumettes, dans un boîte, il y en a suffisamment pour plusieurs essais.
L’affaire terminée, un petit coup de colle à bois pour solidifier le total et c’était plié !

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La photo du bas montre bien le problème du nez massif, accentué ici par sa courbe ascendante du ventre, alors qe celle-ci devrait être plus écrasée. Seul, le nez doit plonger... plus que le ventre se lever. A ce stade, la profondeur est celle d'origine, je n'ai pas encore posé le "papier plié-collé" aux formes de ce plan horizontal... il séchait!

Après avoir poncé type « finition » ce qu’il y avait à poncer, comme la jointure des ailes par exemple, un petit coup d’aérographe en peinture jaune sur l’ensemble, comme dans la réalité, permettait de juger si la finition était acceptable.
Il m’a fallu encore quelques raccords au mastic, poncer les zones à mastiquer, tant les surfaces étaient peu « acceptables » quant au moulage de la maquette.
Bref, lorsque tout a été terminé, j’ai passé un coup de noir dans la cabine, aménagée de manière spartiate. Une fois sèche, je l’ai remplie avec du « papier cul » afin de protéger l’intérieur de la couche alu que j’allais devoir passer.

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Ces deux vues montrent la couche d'apprêt qui mettait en évidence les parties à corriger. Celles-ci ont été revues avec du mastic. La photo du bas met aussi en évidence une épaisseur de fuselage un peu trop épaisse (je n'ai pas vérifié de combien, car je me serais senti obligé de corriger!)

La peinture aluminium n’a pas été un problème et donna une belle allure à l’ensemble, tout en mettant en valeur les défauts de forme de la maquette. Mais bon, il n’y avait pas de quoi fouetter un chat non plus.

En aparté, je dois signaler que la pose de la cabine m’a donnée du souci. En effet, la base de la partie transparente ne joignait pas correctement le fuselage. Après avoir transpiré pour soigner la jointure, je me suis décidé pour créer une plaque qui allait recevoir la verrière, ainsi la jonction serait ad’hoc. La jonction de la plaque, posée sur le fuselage, devait simplement être intégrée au fuselage au moyen de mastic. Un fois peint, on n’y verrait que du feu !
Cette plaque était ajourée pour laisser passer les deux sièges éjectables, la partie entre ceux-ci recevant l’excroissance du tableau de bord pour le radariste et le viseur pour le pilote. Au vu de l’échelle, de la cabine noire, je ne me suis pas pris la tête pour l’aménagement cabine car je n’envisageait pas de gagner un concours.
Une fois la plage réalisée et « fondue » à la cellule, un coup de jaunbe m’a confirmé que l’affaire avait été correctement menée. La pose à sec de la verrière ne posait plus de problème : tout joignait parfaitement.

Peinture
La peinture alu étant capricieuse, il me fallait tout peindre d’un coup afin de ne pas avoir de retouches éventuelles. Le passage de l’aérographe n’a pas posé de problèmes et le Vautour avait bonne allure.
Une fois que le séchage eut fait son œuvre, je me suis attelé à peindre les éclairs rouges sur le fuselage et nacelles moteurs. A l’aide d’un tire-lignes, il n’y a pas eu de problème si ce n’est de prendre son temps afin de ne pas trembler dans le tracé. Heureusement que je pratique depuis longtemps car pour quelqu’un qui n’a pas l’habitude, autant opter pour les décalcomanies, même si elles ne sont pas trop conformes.
C’est d’ailleurs cette non-conformité qui m’a fait choisir la peinture. En revanche, comme je devais réaliser un avion particulier du Normandie, j’envisageais de peindre le code. J’ai vite abandonné l’idée car le lettrage particulier et l’échelle rendait le travail manuel très compliqué. Il eut fallu réaliser le travail avant de coller les ailes. Mais cela aurait amené d’autres soucis au moment de l’ajustage des ailes, l’ajustage, le ponçage et tutti quanti.
J’ai donc trouvé des décalcomanies dans la boîte à rabiot : Mirage F1 1/72. La hauteur n’était pas tout à fait la bonne, mais tant pis.
Ceci fait, la pose du reste des décalcomanies a été menée bon train. Une fois l’opération terminée, j’ai passé un coup de vernis acrylique brillant pour « fixer » le tout car j’allais attaquer la dernière opération : le train d’atterrissage, la fixation des déflecteurs de gaz et le masquage des entrées d’air car l’intérieur ne permettait pas de laisser les choses ainsi, même peints en noir.
Le train a été le plus ennuyeux, surtout en raison du calage pour que la maquette ait bonne allure posée sur ses roues. Le collage des portes de train et des aéro-freins a été fait en dernier, à la colle à bois : ça permettait une bonne tenue aux chocs et vibrations.

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Le résultat montre une maquette qui ressemble à un Vautour... sans sa certaine finesse. Les peintures d'éclairs sont acceptables mais le code est évidemment pas assez grand.

Conclusion
Maquette galère, elle a néanmoins l’avantage et la particularité d’être la seule de l’époque… en attendant qu’un fabricant propose celle-ci, enfin ! Le bilan est que ma curiosité a été satisfaite, mais mon plaisir, non.
J’ai l’intention de réaliser dans quelques temps une maquette de V2N sur la base de la maquette du Vautour de Heller (1/50°) datant de la fin des années 50, de belle facture néanmoins. En effet, à l’époque, Heller travaillait ses maquettes avec les plans constructeur. Dans la réalité, le Vautour IIN étant extrapolé du Vautour IIB, la chirurgie nécessaire n’est pas insurmontable, le seul gros œuvre étant, évidemment, la cabine et les deux verrières. Mais on verra ça le moment venu...
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fox59
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fox59


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MessageSujet: Re: SNCASO 4050 Vautour IIB Replica   SNCASO 4050 Vautour IIB Replica EmptyJeu 14 Juin - 18:10

Beau travail car la base était loin d être évidente. En être venu à bout est déjà un sacré challenge.

Félicitations JJ
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